(Rue du capitaine Ferber, Paris, 20e. Cette photo est agrandissable.)
La fameuse loi du 29 juillet 1881 régentant la presse, et un certain nombre de domaines annexes comme l’affichage urbain (chapitre III), bénéficie toujours d’une… énorme publicité sur les murs de certaines rues – comme à Paris le long du boulevard Saint-Germain, juste après la place Henri Mondor, métro Odéon, où la statue de Danton semble diriger la circulation – et il est forcément tentant d’aller « contrevenir » un jour à cette interdiction.
Mardi soir, j’ai vu et photographié ce détournement de la grave injonction peinte en noir et qui m’a bien fait rire : c’est donc encore possible !
(Louis Armstrong and his Orchestra, Laughin’ Louie, 1933)
et oui : sourire
et merci d’y ajouter un sourire pour Danton planté à son carrefour (ou près d’un carrefour) ce vieil ami (du temps où travaillais dans cabinet d’architectes niché dans la vieille faculté de médecine, et des temps d’errance dans le quartier)
@ brigetoun : il va falloir effacer cette inscription défigurée !
Laissez-moi rire !
Loi de 1881 LOL
Et combien d’amendements et de décrets ajoutés depuis…
Mieux vaut en rire, en effet !
@ mchristinegrimard : il faudrait comparer avec la loi Macron…
Et après le cartouche de la statue, un détournement grivois, genre carabin ?
@ Dom A. : celle d’Edith Piaf est à deux pas (si on arrive à faire le lien)…
Paradoxe surréaliste !!!et clin d’oeil ému vers ce carrefour aimé de tant de rendez-vous
Merci pour ce sourire
j’avais en son temps photographié toutes ces incongruités !!! d’affichage et le sourire effectivement revient encore en feuilletant ce recueil
@ Arlette : peut-être que la Loi n’avait pas encore été retouchée…
Merci pour Amstrong. I’m laughin’ too !
@ Francesca : 🙂 mais j’ai un pb actuellement avec WordPress car la musique ne peut plus être écoutée en même temps que les photos sont regardées… (une histoire de lien ou de synchronisation).
Merci !
@ Francesca : 🙂
Merci de revenir en contrevenant et d’envoyer la musique!😊
@ pascale : contrevenir est en effet un joli mot !
j’aime beaucoup la photo. voila c’est dit.
@ ptilouis : cela fait plaisir, c’est dit aussi 🙂
Oui à l’affichage sauvage, ingénieux, inattendu, parfois incongru, cette liberté d’expression était nécessaire au badaud parisien.
@ Alex : le détournement est une liberté non encore cadrée…
Et faisait partie de sa promenade.
@ Alex : oui…